Dimanche, le président américain Joe Biden a confirmé qu’un accord final avait été conclu avec le chef républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, pour augmenter le plafond de la dette. Le texte de l’accord est prêt à être soumis au vote du Congrès.
Lors d’une conférence de presse, le président a souligné que cet accord représente un engagement, ce qui implique qu’aucune des parties n’a obtenu toutes ses revendications, mais a souligné que c’est la responsabilité de gouverner. Biden a exhorté les deux chambres à adopter la règle, ce qui empêchera les États-Unis de faire défaut.
En ce qui concerne les détails spécifiques de l’accord, Biden a mentionné que des concessions avaient été faites dans le budget, mais a assuré qu’il n’avait pas été cédé de manière excessive. Certains législateurs progressistes s’inquiétant du nombre de concessions faites, le président s’est dit confiant qu’ils verront qu’il n’a pas trop donné.
Biden a également déclaré qu’il croyait en la bonne foi des républicains dans les négociations et qu’il était convaincu que McCarthy avait suffisamment de soutien de son parti pour adopter la loi. Sinon, l’accord n’aurait pas été possible, selon ses dires.
Dans un message sur les réseaux sociaux, Biden a détaillé que l’accord protège les priorités et les réalisations de son gouvernement. Les compressions extrêmes dans les programmes destinés aux anciens combattants, aux aînés et aux familles vulnérables sont rejetées. En outre, il assure la protection de la sécurité sociale, les programmes Medicare et Medicaid, ainsi que l’allégement de la dette étudiante pour 40 millions de personnes.
Les législateurs et les sénateurs auront quelques jours pour examiner le projet de loi, qui sera voté à la Chambre des représentants mercredi prochain. Cette date est cinq jours avant la date limite annoncée par la secrétaire au Trésor Janet Yellen pour éviter le défaut de paiement.