La qualité de l’air à New York a atteint des niveaux inquiétants mercredi matin, se classant parmi les pires au monde, en raison de l’épaisse fumée des feux de forêt au Canada. Alors que les feux de forêt persistent au Québec, avec plus de 150 incendies, dont 110 hors de contrôle, les conditions de fumée et l’air « malsain » devraient continuer à sévir dans les cinq comtés jusqu’à dimanche.
En vertu d’un avis de santé sur la qualité de l’air, les New-Yorkais ont été invités à limiter leurs activités de plein air aux besoins essentiels, en particulier ceux qui ont des problèmes cardiaques ou respiratoires. La qualité de l’air dans certaines parties de la ville a atteint des niveaux « très malsains » mardi soir, selon l’Agence de protection de l’environnement, ce qui en fait la plus pauvre des grandes villes du monde, selon IQair.
En comparaison, seule New Delhi, en Inde, avait une qualité de l’air pire que New York. Les conditions météorologiques défavorables devraient persister jusqu’à dimanche soir, alors qu’un système orageux devrait changer la direction du vent et éloigner la fumée du nord-est et du centre de l’Atlantique.
Les écoles publiques de la ville ont annulé toutes les activités de plein air mercredi, anticipant une détérioration continue de la qualité de l’air tout au long de la journée. Bien que la situation soit désastreuse à New York, les États de Pennsylvanie et du Delaware seraient les plus durement touchés.
Les feux de forêt au Canada ont provoqué des évacuations et brûlé une zone plus grande que l’État du Maryland. La sécheresse extrême et les températures élevées ont aggravé la situation. La fumée des incendies en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse a également contribué à la brume et à la pollution atmosphérique dans la ville, bien que la fumée du Québec ait été particulièrement intense au cours des dernières semaines.
La capitale canadienne d’Ottawa, voisine du Québec, a connu mardi une qualité de l’air extrêmement mauvaise, avec un niveau de « risque très élevé » selon la cote air santé d’Environnement Canada. Il est conseillé aux résidents de l’État de New York de limiter l’activité physique intense à l’extérieur afin de réduire les effets néfastes sur la santé, même pour ceux qui n’ont pas de problèmes de santé préexistants.
En bref, la ville de New York fait face à de graves problèmes de pollution atmosphérique en raison de la fumée des feux de forêt au Canada. Les conditions défavorables devraient persister jusqu’à dimanche, date à laquelle un changement de direction du vent est prévu. Il est essentiel que les résidents prennent des précautions et limitent leur exposition à l’extérieur pour éviter les problèmes de santé.